Mis à jour le 31 juillet 2022 par pierre

Une marche contre la peur et le terrorisme à Bruxelles

Près d’un mois après les sanglants attentats de Bruxelles qui ont fait 32 morts et plusieurs centaines de blessés, 150 organisations Belges se sont rassemblées afin de marcher ensemble contre la peur et le terrorisme à Bruxelles. L’idée avait déjà été lancée peu après les attentats de Bruxelles, mais pour raisons de sécurité, la marche contre la peur avait été annulée. L’idée de la marche est d’envoyer un message démocratique fort et clair face à la menace terroriste qui pèse sur la ville de Bruxelles.

Ce dimanche 17 avril 2016, le départ de la marche a bien été lancé.  A 14H00, 2 cortèges se sont lancés. Un premier au départ de la gare de Bruxelles Nord, ainsi qu’un second lancé depuis le coeur de Molenbeek (le parvis Saint Jean-Baptiste). Ces deux endroits n’ont pas été choisis au hazard mais en raison de leurs symboliques qui témoignent de la multiculturalité et ouverture d’esprit de Bruxelles. En tête de cortège, on retrouve les rescapés ainsi que les familles des victimes des attentats de Bruxelles. Ensuite, se mélangent les représentants des différentes communautés religieuses ainsi que les sympathisants. Ensemble, les organisations espèrent atteindre plus de 15.000 participants.

En milieu d’après-midi, les deux cortèges de la manifestation devraient se diriger vers la Bourse de Bruxelles ainsi que  la station de métro Maelbeek – où se situe le mémorial des victimes des attentats du 22 mars 2016 – afin de déposer des fleurs sur une des places de Bruxelles. Sachant que la menace que pèse sur Bruxelles est toujours de niveau 3 (« menace terroriste possible et vraisemblable »), les organisateurs de la marche contre la peur ne cachent pas leur inquiétude. Ils restent toutefois  confiants et serein sachant que la police encadre la manifestation. Les consignes sont claires. Aucun sac ne sera toléré et chaque participant devra être en possession de ses papiers d’identité. Les manifestants prenant part à cette marche contre la peur portent donc des fleurs, mais aussi des affiches mentionnant « Daeech, casse-toi. La Belgique n’est pas à toi.«